Quand tu pousses lourd, tu t’entraînes pour avoir plus de force, plus de technique, plus de volume. Normal.
Sauf qu’il y a une partie du game que presque personne ne travaille : le mental.
Et là je te parle pas de “devenir un lion”, “visualiser la réussite” ou toutes les phrases clichés que tu vois en story Insta.
Je te parle du vrai mental, celui qui fait la diff entre :
– le squat qui passe facile à l’entraînement
– et le même squat qui t’écrase en compète alors que t’étais prêt
Si t’as déjà senti ton cœur s’emballer pour rien, tes mains devenir moites, ton esprit partir en vrille juste avant une tentative… alors tu sais exactement de quoi je parle.
Le mental, c’est pas un bonus.
Le mental, c’est la moitié de ta perf.


La tête compte autant que les muscle
Powerlifting, CrossFit, Hyrox, haltéro : même stress, mêmes réactions
Tu changes peut-être de discipline, mais ton cerveau, lui, réagit toujours pareil.
Que tu sois sous une barre à 200 kg, sur un WOD qui va te détruire ou en pleine compète de Hyrox, ton système nerveux joue la même carte : mode alerte.
Ton corps balance de l’adrénaline, ton rythme cardiaque monte, ton cerveau scanne tout ce qui pourrait mal tourner.
Et même si t’es le plus calme du monde dans ta vie, la compète appuie sur un bouton primitif : l’instinct de survie.
C’est pour ça que même les mecs les plus massifs se retrouvent à trembler sous une charge qu’ils contrôlent pourtant tous les jours en salle.
Parce que la pression monte.
Parce qu’il y a du public.
Parce qu’il y a des juges.
Parce que tu veux prouver quelque chose.
Parce que tu t’es mis un objectif dans la tête.
Et le corps répond : “Okay, ça a l’air dangereux, je monte le volume.”
Quand ton cerveau panique avant toi
Le plus drôle dans l’histoire ?
C’est que souvent, tu n’es même pas conscient du moment où ça part en vrille.
Tu te dis “j’ai pas eu de bonnes sensations”, mais en vrai, ton cerveau avait déjà décidé que c’était risqué.
Tu t’es crispé.
Ta respiration s’est raccourcie.
Ton focus est parti.
Ton corps a freiné la perf sans même te demander ton avis.
C’est comme si tu conduisais une voiture qui coupe la puissance toute seule dès que le moteur croit entendre un bruit suspect.
Tu n’es pas fragile.
Tu n’es pas faible mentalement.
Tu es juste humain.
Et tant que tu n’apprends pas à reprogrammer ces réactions, ton cerveau va continuer à faire son job : te protéger… même quand tu veux performer.
Les blocages émotionnels qui sabotent tes perfs
Tu peux être fort, technique, régulier… et pourtant te faire démonter par une barre que tu maîtrises parfaitement à l’entraînement.
Dans beaucoup de cas, ce n’est ni ta force ni ta technique qui lâchent : c’est un blocage émotionnel.
Un blocage émotionnel, c’est quand ton corps réagit avant toi.
Tu te mets sous la barre, tout va bien, et d’un coup :
respiration qui se raccourcit, coeur qui cogne, jambes molles, doute qui arrive sans prévenir.
Tu crois que tu stresses “pour rien”, mais en réalité ton système nerveux est en train de rejouer un vieux scénario.
Ça peut venir d’une blessure passée, d’un fail lourd, d’un move qui t’a marqué, d’une pression que tu t’imposes, ou même d’un truc personnel qui n’a rien à voir avec la salle.
Ton cerveau voit un “danger”, même s’il est imaginaire, et il freine ta performance sans te demander ton avis.
Le pire ?
Tu ne t’en rends même pas toujours compte.
Tu te dis que tu étais “pas dans un bon jour”, alors que c’est ton corps qui tirait le frein à main.
Si tu veux creuser le sujet ou comprendre comment libérer ce genre de blocages, tu peux jeter un œil à ce lien, qui explique très bien le phénomène et comment le déverrouiller.
Les bases d’une vraie préparation mentale
La préparation mentale, c’est pas de “penser positif” ou de hurler comme un fou avant ta barre.
C’est tout l’inverse.
C’est apprendre à mettre ton système nerveux dans le bon état : assez agressif pour performer, assez calme pour rester propre.
Une bonne préparation mentale, ça tient souvent à trois choses :
respirer correctement, garder un focus simple, et éviter de te raconter un roman dans ta tête.
T’as pas besoin d’une routine mystique de 15 minutes.
Juste un rituel court, stable, que ton cerveau reconnaît comme : “Ok, on y va”.
Si tu veux explorer les approches modernes, les méthodes qui vont un peu plus loin que les conseils Insta, tu peux accéder au site de l’Académie de la Haute Performance.
Ils bossent précisément sur ce genre de préparation mentale appliquée au sport.
Le jour de compétition sans pression inutile
Le jour J, ton boulot, c’est pas d’être un super-héros.
C’est de ne pas laisser ton système nerveux s’emballer.
Arrive tôt, regarde la salle, respire, bouge un peu.
Laisse ton corps comprendre que l’environnement n’est pas une menace.
Plus tu vois la compète comme “un entraînement avec des juges”, mieux tu performes.
Évite de te comparer aux autres, de trop regarder les barres qui montent autour de toi.
Tu es là pour exécuter, pas pour prouver.
Moins tu charges ton cerveau, plus tu lèves lourd.
Quand ça bloque encore : libérer la charge émotionnelle
Parfois, même avec une bonne prépa mentale, un blocage persiste.
Et là, ce n’est plus une question de volonté ou de motivation : c’est ton corps qui protège quelque chose.
Une chute passée, une blessure, une frayeur, une pression familiale, un stress perso… ton système nerveux garde tout en mémoire.
Tu crois avoir “tourné la page”, mais ton corps, lui, ne l’a pas oublié.
Libérer cette charge émotionnelle, c’est comme enlever un poids invisible sur tes épaules.
Ça remet ton système nerveux en mode performance au lieu de rester en mode protection.
Si tu veux voir comment certains athlètes travaillent spécifiquement sur ces blocages profonds, tu peux accéder au site que je t’ai partagé juste au-dessus : ils sont spécialisés dans ce travail-là.
