Sumo deadlift : pourquoi et comment le maîtriser ?

Le sumo deadlift, souvent choisi par les powerlifteurs, se distingue par une position large qui réduit l’amplitude du mouvement et sollicite davantage les quadriceps et les adducteurs. Moins stressant pour le bas du dos que le deadlift conventionnel, il permet d’optimiser la force et la récupération. Mais est-il fait pour toi ? Pourquoi tant d’athlètes le préfèrent-ils ? Technique, différences et avantages : voici tout ce que tu dois savoir pour maîtriser le sumo deadlift.
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Le sumo deadlift, c’est pas juste un deadlift pour les gros. C’est une arme secrète pour exploser tes records et construire un physique de bête. Comparé au soulevé de terre, il offre une mécanique différente qui peut te permettre d’optimiser ta force tout en réduisant la contrainte sur le bas du dos. On va voir pourquoi ce mouvement mérite sa place dans ton arsenal et comment le maîtriser comme un pro.

Pourquoi faire du sumo deadlift ?

Le sumo deadlift, c’est un exercice qui peut soit réellement t’aider à prendre du muscle et de la force sans contrainte, soit qui peut te faire brasser de l’air. Voici pourquoi tu devrais l’adopter :

  1. Travail musculaire ciblé : Contrairement au deadlift conventionnel qui met l’accent sur les lombaires et les ischio-jambiers, le sumo deadlift cible davantage les quadriceps, les adducteurs et les fessiers C’est comme avoir un nouveau programme pour tes jambes.
  2. Épargne ton dos : Avec une position plus verticale du torse, le sumo réduit le stress sur le bas du dos Idéal si tu veux soulever lourd sans risquer la hernie discale.
  3. Morphologie-friendly : Si t’as des jambes de girafe ou des hanches naturellement ouvertes, le sumo pourrait être ton meilleur pote. Il permet de réduire l’amplitude du mouvement, ce qui peut être un avantage mécanique pour certains lifteurs.
  4. Variation stratégique : Alterner entre sumo et conventionnel, c’est comme avoir deux armes au lieu d’une. Ça te permet de cibler différents groupes musculaires et de casser les plateaux.
  5. Potentiel de charge plus élevé : Pour beaucoup, le sumo permet de soulever 10-15% de plus que le conventionnel. C’est pas négligeable quand tu vises les records.

Le sumo deadlift, c’est pas juste une variante, c’est une opportunité de repousser tes limites. Que tu sois un powerlifter en quête de PR ou un bodybuilder cherchant à sculpter des jambes de titan, le sumo a sa place dans ton programme. 

Comment exécuter un sumo deadlift parfait ?

  1. Positionnement des pieds et largeur optimale :
    • Écartez vos pieds plus largement que la largeur des épaules, environ le double.
    • Orientez vos orteils vers l’extérieur à environ 45 degrés.
    • Alignez l’intérieur de vos pieds avec les anneaux extérieurs de la barre2.
  2. Placement des hanches et engagement des jambes :
    • Abaissez vos hanches légèrement plus bas que dans un deadlift conventionnel.
    • Gardez vos genoux alignés avec vos orteils, pointant vers l’extérieur.
    • Engagez vos quadriceps et vos fessiers dès le début du mouvement.
  3. Prise sur la barre et activation du dos :
    • Saisissez la barre à l’intérieur de vos jambes, bras tendus.
    • Maintenez le dos droit et le buste plus vertical que dans un deadlift conventionnel.
    • Gardez vos épaules légèrement en avant de la barre2.
  4. Phases du mouvement :
    • Tirage initial : Poussez vos pieds dans le sol, vers le bas et l’extérieur.
    • Lockout : Redressez-vous complètement, en verrouillant vos hanches à la fin du mouvement.
    • Retour sous contrôle : Maintenez le dos droit et les abdos contractés en reposant la barre.

Avant de soulever lourd, un bon échauffement est essentiel pour activer les hanches, les adducteurs et préparer le bas du dos. Commence par 5 à 10 minutes de cardio léger, comme du rameur ou même un tour en vélo électrique pour réveiller la circulation sans fatigue excessive. Ensuite, ajoute des exercices de mobilité : rotations de hanches, ouverture des adducteurs et ponts fessiers pour assurer une bonne amplitude et éviter les blessures.

sumo deadlift technique

Quelle est la différence entre sumo deadlift et deadlift conventionnel ?

Le sumo deadlift se distingue du deadlift conventionnel par une amplitude de mouvement réduite, offrant un meilleur levier mécanique. L’engagement musculaire diffère également : le sumo sollicite davantage les jambes (quadriceps, adducteurs) tandis que le conventionnel met plus l’accent sur le dos et les ischio-jambiers. Le stress sur le bas du dos est réduit en sumo grâce à une position plus verticale du torse, ce qui peut être bénéfique pour ceux ayant des douleurs lombaires. Cette différence de technique permet souvent aux pratiquants de soulever 10-15% de plus en sumo qu’en conventionnel, en fonction de leur morphologie et de leur mobilité. Pour mieux adapter ton entraînement et optimiser ta progression, tu peux consulter des ressources utiles ici.

sumo deadlift salle de sport

Pourquoi tant de powerlifteurs utilisent le sumo deadlift ?

Le sumo deadlift est devenu un choix stratégique pour de nombreux powerlifteurs. Mécaniquement, il offre un avantage certain pour certains gabarits, notamment ceux avec des jambes longues ou des hanches naturellement ouvertes. Les règles de compétition autorisant cette variante, les athlètes l’utilisent pour optimiser leurs performances en tirant parti de leurs points forts morphologiques.

De plus, le sumo deadlift sollicite moins le bas du dos comparé au conventionnel, permettant une récupération plus rapide entre les sessions d’entraînement et les compétitions. Cette réduction de la fatigue lombaire est particulièrement appréciée des powerlifteurs qui enchaînent les séances intensives.

Qui devrait faire du sumo deadlift ?

Le sumo deadlift est particulièrement adapté pour :

  • Les powerlifteurs cherchant à optimiser leur lever en fonction de leur morphologie, notamment ceux avec des jambes longues ou des hanches larges.
  • Les athlètes ayant des douleurs lombaires avec le deadlift conventionnel, car le sumo réduit le stress sur le bas du dos grâce à une position plus verticale du torse.
  • Les personnes ayant une bonne ouverture de hanches et une force dominante dans les jambes, car le sumo sollicite davantage les quadriceps et les adducteurs.
  • Les sportifs voulant varier leurs entraînements pour cibler différents groupes musculaires et éviter les plateaux de progression.

Source :

  • Journal of Strength and Conditioning Research : Escamilla et al. (2000) – Analyse biomécanique du sumo vs. deadlift conventionnel
  • Journal of Sports Science : Swinton et al. (2011) – Comparaison des forces et activations musculaires entre sumo et conventional deadlift
  • Strength & Conditioning Journal : Hales (2009) – Différences de mécanique et d’efficacité entre les styles de deadlift
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